Greta Horvath (n° 36) et Ine Couckuyt, fers de lance du Sas, hier à Dunkerque. - (dr) Le Sas Tri 37 redoutait quelque peu ce deuxième rendez-vous de la saison, disputé hier, en fin de matinée, à Dunkerque. Après leur très belle 6 e place en ouverture à Nice, les Saint-Avertinoises se déplaçaient en effet dans le Nord sans trois équipières performantes : Monika Orazem, Elena Petrini et Emeline Duhamel, indisponibles. Avec un effectif de niveau inférieur, l'équipe entraînée par Nicolas Faudot a certes reculé de quelques rangs à Dunkerque, en terminant à la 9 e place, mais elles ont affiché une détermination exemplaire.
Le Sas reste 6 e
« On réalise une moins bonne performance qu'à Nice, avec trois éléments absents, mais je suis très satisfait du comportement des filles et de leur état d'esprit affiché avant et pendant la compétition, souligne ainsi l'entraîneur du Sas. Lors d'une épreuve où tout s'est joué dans l'eau, car ensuite il y avait pas mal de vent lors du vélo et les positions n'ont pas évolué, les filles n'ont rien lâché et se sont accrochées jusqu'au bout . C'est très positif et cela nous permet de finir 9 e juste devant Brive, 10 e , pour un seul point. Cela s'est joué dans le dernier kilomètre ! »
On comprend la satisfaction des Saint-Avertinoises, surtout qu'elles parviennent à conserver la 6 e place au général, après ce second Grand Prix.
« Le classement est très resserré de la 6 e à la 10 e place, mais oui on reste 6 e pour un petit point » apprécie Nicolas Faudot, qui a pu compter sur Greta Horvath (26 e ), Ine Couckuyt (27 e ) et Nicola Morgan (37 e ) pour décrocher ce résultat à Dunkerque. « Pour Nicola, qui reprenait la compétition après une longue blessure au dos, c'est une très bonne nouvelle, ajoute l'entraîneur du Sas. Elle affichait un large sourire à l'arrivée et on peut espérer qu'elle retrouve son meilleur niveau... »
Katerina Dudkova a elle pris la 45 e place, alors que Cécile Mariaux, pas dans son assiette lors de l'épreuve de natation, a dû abandonner.
Avant le prochain Grand Prix, organisé à Paris (9 et 10 juillet), où le Sas pourra compter sur Monika Orazem, le club tourangeau, avec ses moyens modestes, confirme donc qu'il arrive à tirer son épingle du jeu malgré un niveau de concurrence très relevé.