triathlon
Le Saint-Avertin Sports à sa place
30/08/2010 05:30
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Les filles de Saint-Avertin ont assuré leur maintien en D1 en décrochant la 9e place du grand prix tourangeau. Dixièmes du général provisoire, elles peuvent rêver de la 9e place final. - - Photo NR Il n'y a pas de vedette dans les rangs de Saint-Avertin, et chacune des triathlètes sait prendre ses responsabilités pour satisfaire à l'objectif collectif : assurer le maintien ! Autant dire qu'avec trois filles autour de la 30 e place, les dirigeants Saint-Avertinois s'avouaient satisfaits de cette prestation à domicile. A chaud, ils espérant même la 7 e ou 8 e place de cette 4 e manche. Mais, la lutte étant tellement serrée hier, il fallait attendre la promulgation des résultats officiels pour en être bien sûr... Et là, c'est la 9 e place du Grand prix - et donc la 10 e place au classement général après 4 manches - qui tombait.
Ce n'était pas pour autant la soupe à la grimace du côté du SAS. Juste une légère déception, la récompense n'étant pas forcément à la hauteur des efforts consentis.
Julien Bourdet, manager de l'équipe et président du club, se voulait néanmoins optimiste : « On veut la 9 e place au général, alors on ira la chercher à la Baule ! » Une ambition réaliste car il y a de la qualité dans ce groupe convivial.
A commencer par la jeune britannique Abbie Thorrington, 11 e à la sortie de l'eau. « Cette fois, je n'ai pas eu de problème au mollet, pas comme la dernière fois à Paris. Après le vélo, je n'avais plus qu'un objectif, me donner à fond jusqu'au bout. » Katerina Dudkova, après 20 km de vélo à grande vitesse (en 32'01), et Émeline Duhamel complètent le trio.
13.000 euros de budget
Et Julien Bourdet de se souvenir : « Il faut rappeler qu'en début de saison, à cause des blessures ou des absences, il n'y avait que trois filles dans l'équipe, au lieu de sept. On a eu peur de lutter toute la saison pour le maintien. »
La 10 e place obtenue hier garantit encore une fois au SAS une place parmi l'élite l'an prochain. « Même avec un budget limité par rapport aux autres équipes à ce niveau, c'est-à-dire 13.000 euros, on arrive à s'en sortir, en espérant conserver la même aide du conseil régional l'an prochain », conclut le président du SAS Tri.