Salut,
Un petit CR du trail du Sancy, course à laquelle étaient présents quelques Asfasiens (une dizaine)
Je vous plante le décor : Le Mont-Dore (puy de Dome), 9h00, temps splendide et 450 participants au départ. 2 parcours au choix, 20 et 30 kilomètres. Pour commencer environ 2 kilomètres de bitume en léger faux plat descendant, puis on commence à attaquer les hostilités, bref ça monte et ça monte bien, mais on peut encore courir. Plus pour très longtemps, le dénivelé augmente, nous marchons et je ne suis pas bien, je regarde le chrono, 37 minutes que l’on court et 37 minutes que je ne me sens pas terrible, pas grave, j’ai l’habitude de partir mal et après ça revient. Nous arrivons en compagnie de 3 ou 4 Asfasiens au Lac de Guéry, ça va un peu mieux et nous pouvons à nouveau courir. Inutile de préciser qu’à l’ASFAS au moment de la bifurcation 20 ou 30 kilomètres personne ne s’est posé de questions… Christophe Vatinel (créateur de Tri Attitude et Trail Attitude) qui couvre le trail pour le magazine en courant, appareil photo à la main me rejoint. Tantôt nous marchons, tantôt nous nous courons, Christophe continue de me « chambrer » tout en faisant la navette « devant-derrière » pour photographier. Nous arrivons à La Banne d’Ordanche, je me sens moyen, pourtant ça monte et à la base, c’est là que je me sens le mieux, j’ai bien dis à la base ! Je me permets de préciser que nous marchons parce que quand je dis que ça monte c’est que ça monte. Une fois la haut, il arrive un moment ou il faut descendre, finalement je préférais la montée, j’ai le dos bloqué et je descends en marchant, grimaçant de douleur. Coup de mou supplémentaire lorsque les bénévoles nous annoncent « vous êtes à la moitié », merde je pensais avoir fais les 2/3 ! Si on fait le bilan, je ne suis pas bien en montée, j’ai le dos bloqué et je suis obligé de marcher lorsque ça descend, les jambes commencent à me tirailler et je dois encore « courir » la même distance que ce que je viens de faire. Sinon ça va !
Le coté positif c’est que le temps est à l’image des paysages « superbe » Christophe à déjà fait 2 pellicules et quasiment que de « Greg », je savais que j’avais l’étoffe d’un mannequin ! Il faut dire que maintenant que je n’ai plus aucune ambition sportive sur ce trail, je me prête facilement au jeu, je fais demi-tour, je repasse la barrière, je passe à droite du piquet puis à gauche, je passe devant l’objectif au même endroit en courant, en marchant, en sautant. Je suis crevé, j’ai mal partout, j’ai le dos bloqué, mais put… qu’est ce que je suis cabot !!!
Maintenant que nous sommes descendus il nous faut monter ou escalader c’est comme on veut, le Puy Gros. Arrivé là haut, nous voyons le Mont-Dore tout en bas et nous savons qu’il nous faut descendre, si certains se réjouissent de la descente ce n’est nullement mon cas. Je connais le coin et je sais que ça va être de la grosse descente, pour vous situer un peu, à VTT ça ne passe pas. Je m’y attendais c’est un véritable calvaire pour les jambes et pour mon dos, mais je me console en me disant que c’est bientôt la fin. Effectivement nous arrivons au Mont-Dore. Tiens c’est bizarre on prend à droite, la salle des fêtes est à gauche pourtant. Je n’avais pas regarder le circuit au départ, j’aurai mieux fait, les organisateurs nous font faire une boucle supplémentaire de 7 bornes, merci les gars. Je vous passe les détails, sachez simplement que Seb Doisneau, un gars du club qui c’était perdu me rejoint et nous faisons les 7 derniers kilomètres ensemble et en marchant.
Résultat : 33 kilomètres en… 4h30 ! Les chrono du club s’étalent entre 3h20 (12ème au scratch) et environ 5h00.
Sportivement je me suis complètement planté, malgré un entraînement sérieux, peut-être ma contre-performance est-elle due à une fatigue que je ressentais depuis 2 ou 3 semaines ou tout simplement parce que je suis mauvais. Quoiqu’il en soit c’était quand même très bien, l’ambiance était au top, le parcours merveilleux. Et si parfois pendant la course, je regrettais un bon vieux CD de 2h00 et même si Cublize me paraît facile, vous n’êtes pas prêt de me voir à Orléans, Saint Laurent, Cosnes etc… Ne me croyez pas méprisant, loin de là, simplement, malgré la souffrance je prends beaucoup plus de plaisir sur ce genre de manifestation. Par contre pour La diagonale, je me demande si c’est vraiment sérieux !
Sinon aujourd’hui j’ai mal aux jambes mais ça va !