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 Lien femmes nues

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bertrand
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Guillaume
Greg
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Greg
IRON "FORUMEUR" MAN
Greg


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MessageSujet: Lien femmes nues   Lien femmes nues EmptyMer 26 Oct à 21:09

Vous attendiez nos CR avec impatience, nous le savons ! Brian ton vœu est exaucé :

Je ne sais plus trop quand j’ai décidé de faire les Templiers en 2005. Peut-être dès l’édition précédente, à laquelle j’étais inscrit, mais à laquelle je n’ai pas participé pour des raisons professionnelles. Bertrand était donc partit seul en « reconnaissance », en guerrier !
En 2005 pas d’Ironman au programme, quelques courses diverses et variées, un peu de triathlon, un peu de trail et un peu de course à pied. Et j’allais oublier un marathon, celui de Cheverny, au mois d’avril. Pas de préparation très spécifique pour découvrir cette « coursette » dans l’Aveyron, juste s’entraîner régulièrement durant l’année et augmenter les « doses » l’échéance approchant.
Donc, le 15 août le CD d’Embrun, 3 semaines sans càp et 2 semaines sans sport. France Iron Tour oblige !
Une semaine de reprise avec 80 km de càp et le triathlon par équipe de Joué le dimanche. Les sensations sont bonnes. Puis 1 ou 2 semaines plus tard, le trail du Layon avec Guillaume, 28 kms, les sensations sont bonnes. De mémoire une semaine aux alentours des 60 bornes.
Encore 2 semaines à 100 kms et enfin pour me finir, 3 semaines avant la date fatidique, 140 kms.
Ce qui devait arriva (malgré les rappels à l’ordre réguliers de quelqu’un…), je me blesse. Je vous fait grâce des détails, j’ai mal au pied droit et ça remonte dans le genou. Rien de très douloureux, c’est juste gênant et je sais que je ne peux pas courir comme ça ! Je suis sérieux, je stoppe les entraînements, et je fais une séance d’acupuncture. La semaine précédent les Templiers, je fais 2 footings de 15 minutes pour voir si tient et ça à l’air de tenir, mais je ressens quand même une petite gène (psychosomatique sans doute) et l’avant veille de la course je vais faire un tour chez l’osthéo ! Advienne que pourra !
Samedi 22 octobre 10h34, départ de St Avertin, nous sommes passés chez Bertrand pour le prendre au passage, car, comme d’habitude il faut le trimballer.
6 heures plus tard et un voyage passé de façon agréable à se « chambrer » sur nos éventuelles performances du lendemain, nous arrivons à Nant. Une petite visite du site, nous retirons nos dossards et filons sur notre lieu d’hébergement. Celui-ci est situé à 15 minutes du départ, un centre équestre accueillant (je ne sais pas ce qu’en pense Guillaume ?). Nous nous installons dans notre bungalow (sympa comme bungalow, je ne sais pas ce qu’en pense Guillaume ?), un peu plus tard nous rejoignent dans un premier temps Dominique, Normand de nationalité et un enfin un Toulousain dont j’ignore le prénom. Pour vous donner une petite idée de l’ambiance qui règne dans le bungalow (décidément pas mal du tout, je ne sais pas ce qu’en pense Guillaume ?), nous avons dû passer, Bertrand, Guillaume et moi, pour des dingues, vis à vis de nos deux compagnons de chambrée. La préparation de nos sacs et victuailles pour la course est terminée et il est temps d’aller se restaurer. Un repas composé de pâtes pleines de beurre et d’un poisson assaisonné avec lui aussi tout autant de beurre et un dessert ( ?) et nous sommes au lit.
La nuit a été bonne, il paraît que le Toulousain ronflait, je n’ai rien entendu. Cependant je n’ai pas eu besoin du réveil pour me lever, au son du célèbre « putain ça va gicler dans les bosses » du non moins célèbre Bertrand. Notre petit déj’ avalé il est temps de quitter, à regret, notre hébergement, parce que force est de reconnaître que nous étions vraiment bien logé (je ne sais pas ce qu’en pense Guillaume ?)
6h15, départ dans 15 minutes et Guillaume s’aperçoit qu’il a mis sa poche a eau à l’envers dans son sac. Ce qui explique, qu’il ait le bas du dos mouillé.
6h30, le départ est donné, à noter que nous passons la ligne 45 secondes après les premiers, il faudra donc retirer ce temps quand viendra leur de comparer nos temps avec le vainqueur.
Départ très tranquille, nous écoutons, Guillaume et moi, les conseils toujours avisés de Bertrand. Contrairement aux prévisions, le temps est doux, il a plu à 4h00 du mat’, mais pour le moment nous n’avons pas à nous plaindre, c’est parfait (pas aussi bien que notre hébergement quand même). Il nous faut même retirer nos veste après quelques minutes de course.
Nous nous retournons de temps à autre pour observer ce que nous avions pu apprécier sur les photos des magazines, c’est à dire, le ballet des frontales des coureurs qui sont derrière nous. Une première grosse pente, un peu glissante, de nuit en guise (tout petit) apéritif, à 7h00 du matin on apprécie. Tout le monde est frais et ça déconne bien… pour le moment. Nous arrivons sur une longue partie plate, Bertrand nous a prévenue « les gars faut y’aller molo molo » on l’écoute, tant il est vrai que l’envie d’accélérer un peu la cadence se fait sentir. Bertrand il avait dit aussi « les gars, faut s’méfier des ménagères de plus de 50 ans et des mecs avec des shorts de foot, y sont terribles, faut pas essayer de les suivre » On l’écoute mais c’est dur, quand même, se laisser doubler par une fille qui plus est, a peut-être l’age de Margareth (lol) et par un mec qui à la dégaine d’un aficionados de Thierry Rolland, il faut vraiment laisser son ego de côté.
Normalement il n’y a pas de ravito avant le 38ème kilomètre, mais les organisateurs nous ont fait la surprise de mettre un point d’eau au 14ème (43 minutes de course ! Non j’déconne) C’est conforme aux propos de Bertrand, relativement roulant jusqu’au 20ème kilomètre. Puis on attaque la première bosse, environ une heure de montée, nous sommes au sommet après 4h10 de course. La montée a été tranquille, ça déconne un peu moins mais quelques « vannes » fusent encore. Par exemple, quand depuis deux très longues minutes, j’entends le « bip » incessant d’un cardio et lance fort à la cantonade « Y at-il une fonction sur ce cardio pour arrêter ce bruit fort désagréable ? » Et j’entends une petite voix juste devant moi « non » En fait je pensais que l’heureux propriétaire de ce joujou « indispensable » en trail était 5 ou 6 places devant moi, alors qu’il n’en était rien, il appartenait à la fille qui était juste devant moi ! Il paraît qu’on ne pouvait faire cesser ce bruit et bizarrement dix secondes plus tard, nous n’entendions plus rien…
Nous basculons donc dans la descente, non pas à corps éperdu, puisque nous écoutons toujours les conseils du vieux sage qui nous dit «Petit scarabée ne doit pas s’emballer » Donc, descente roulante et avalée tranquillos. Puis nous arrivons sur le lieu du premier ravito, le temps de remplir nos poches à eau, d’avaler quelque chose et moins de 10 minutes plus tard, nous repartons. Bertrand a pris les commandes dans l’ascension de « La crête du Suquet » et là ça rigole moins, le coach nous a prévenu, c’est du costaud ! Il imprime le train, Guillaume a sortit les bâtons, non sans une pensée à Brian. C’est bon ça y est, c’est partit, Bertrand donne le tempo, impose le rythme et « ça va gicler dans les bosses ». Alors entendons nous bien ! Moi perso j’avais pas du tout compris l’expression, je pensais, à tort, que ça voulait dire « ça va envoyer dur, accrochez vous les gars, c’est pas pour les gamins, vous n’allez pas avoir le temps de voir le paysage » Que nenni, ça veut dire tout le contraire. On part vite et au milieu « Paf plus rien » et on finit comme on peut. Guillaume et moi on avait rien compris, le manque d’expérience sans doute…
Au sommet, je dis à mes compagnons que je fais la descente à mon rythme. Bertrand me dit qu’il a un petit coup d’mou et que l’on peut partir. Guillaume reste, je file.
Il ne faut pas s’attendre à faire une descente à fond, car même si on a les jambes de Sherpa ( le co-vainqueur de l’édition ) il faut faire la queue une fois les petits groupes rattrapés et dépassés. Donc descente tranquille jusqu’au prochain ravito, malgré tout la fin de la descente est très technique et la petite portion de route, toujours en descente, qu’il nous faut emprunter pour rejoindre le ravitaillement, nous montre bien que nous courons depuis environ 7 heures déjà.
Poche à eau à nouveau remplie, les gars ne sont pas arrivés où je ne les ai pas vu, je file. Je demande à un bénévole, combien de temps environ il nous reste à courir « Environ 3h30 » ! « Ah ouais ? » Je m’attendais à moins, mon chrono indique 7h00 de course. Je n’ai pas regardé avec attention le profil de cette liaison avant le prochain ravito, mais en gros c’est montée régulière et pas trop pentue, puis descente dans le même esprit. Bertrand n’est pas cette fois à mes côtés pour confirmer… où pas ! Dès le départ, ça grimpe pas mal, puisque les gens marchent, mais il n’y a pas de grosses pierres mais un chemin accessible. Dès que j’en ai l’opportunité, je double les petits groupes que je rattrape, en précisant à chaque fois poliment que je souhaite doubler. Tout le monde est courtois, ça passe ! Finalement ce n’est pas si roulant que ça, certains passages sont réellement abruptes, mais toujours sans pierre, donc si on veut on peut courir. Arrivée au sommet je m’attends à basculer dans la descente presque directement. En fait il s’agit d’une longue partie relativement roulante, à laquelle je ne m’attendais pas. Même si je sens que j’ai des réserves, j’avoue avoir un moment de solitude et de doute. Je ne double plus que dans les portions vraiment montantes et maintiens les écarts quand c’est plat… Arrive la descente, je vous passe les détails, ce n’est pas ce que j’imaginais quelques minutes plus tôt en regardant le plan du parcours, je voyais ça « roulant ». En fait si il y a des cordes à certains endroits ce n’est pas pour rien !!! Bref, une vraie, grosse descente technique à souhait ». Je sais qu’en bas, le dernier ravitaillement nous attend. Je prends le temps de remplir à nouveau mon Camelback, de manger, de demander aux bénévoles combien il reste de temps et non pas de kilomètres. D’ailleurs à ce sujet, pourtant je devrais le savoir depuis le temps, mais il ne faut jamais se fier à ce que peuvent nous dire les bénévoles en terme de kilométrage et de temps, c’est n’importe quoi !!! Toujours est-il que je me souviens que Bertrand à mis 2h15 pour faire les 12 derniers kilomètres l’année dernière. Les sensations sont toujours bonne, la première partie est roulante, je double toujours, surtout quand le relief s’accentue, cependant je reste très prudent, je ne m’emballe pas. Nous sommes en bas du « Roc Nantais » soit la dernière ascension de la journée, mais pas la moins difficile. Je rejoins un petit groupe (de toutes façons ça monte et ça descend toujours en groupe aux Templiers), reste derrière eux, ça sent la fin, car ça recommence à déconner ! D’un seul coup, sortis de je ne sais où ? Deux types déboulant et nous doublant avec une étonnante souplesse, que je n’ai plus depuis déjà un moment ! La surprise passée, je remarque que ces deux fous n’ont pas de Camelback. Puisqu’ils doublent, j’en profite pour m’incruster et doubler aussi, d’une façon certes moins légère. Nous rejoignons un autre groupe et cette fois-ci, restons derrière. Je leur demande qui ils sont, et répondent à ma curiosité en me précisant qu’ils sont bénévoles et que c’est eux qui ont fait le balisage final. Et là, d’un seul coup, toutes les têtes se retournent et d’une voix commune « C’est encore loin ? » « 40 minutes environ ». Nous restons quelques minutes avec ce groupe et je demande à doubler. Tout le monde s’écarte et me laisse passer ! Je fais environ 100 mètres et je glisse sur une pierre. Ce qui ne me serait pas arrivé quelques heures avant, mais la fatigue aidant… Et là c’est le drame, non pas que ma blessure réveillée (souvenez-vous je me suis blessé peu de temps avant les Templiers, pour ceux qui suivent !!!) me fasse terriblement souffrir, mais en tombant je me suis contracté, de peur de voir mon pied et ma jambe abîmés me lâcher. Qui dit contracture, à ce moment de la course, dit souvent, crampe ! Et bien c’est mon cas ! Donc les personnes que je venais de doubler, sont maintenant à mon chevet et tentent de faire le nécessaire, pour que ma crampe disparaisse. Les deux bénévoles précédemment cités, restent avec moi, me masse et me relève. Je repars en étant très prudent, mais je profite d’un profil moins abrupte pour courir, inutile de préciser que mes foulées sont courtes et mes pieds rasent le sol… Je retrouve le groupe, un peu plus dispersé que tout à l’heure. Je ne demande pas à les re-doubler vous vous en doutez. Mais ce sont les bénévoles qui le font à ma place, voyant que contrairement à certains je continue de courir. Je précise qu’il n’y a plus de rochers à passer, ni de grosses pierres à enjamber qui nécessitent de faire de trop gros efforts musculaires. Je passe et me voilà quelques minutes plus tard à entamer très très doucement la descente du Roc Nantais. Descente similaire à la descente de Saint Sulpice passée précédemment ! Il y a des arbres pour se retenir et prendre appui, parfois des cordes pour se tenir et avancer un tant soit peu. Les marches se passent non plus en sautant mais sur les fesses, en évitant de plier les jambes. La voix du speaker se rapproche ! La fin de la descente est proche, très proche, ça y est ! Il ne reste que les 3 concurrents devant moi à rattraper, ça aussi c’est fait, je passe le pont aperçu sur le DVD 2004 et dans les magazines. Je suis dans le village, une petite montée, un virage à droite, encore un autre, la dernière ligne droite, le fameux « portique » en point de mire, ça y est, comme les 805 autres « traileurs » avant moi je suis « finisher » de l’édition 2005 !
Plusieurs satisfactions, la première, être partis à trois potes « le bonheur ne vaut que si il est partagé », la seconde que ces trois mêmes potes aient terminés. Autres satisfactions, en vrac, l’ambiance, les paysages, le balisage, les ravitos, les bénévoles, le public, l’organisation ! Un seul regret, je l’ai déjà dis, que nous soyons aussi nombreux. Sachant que je suis conscient d’être dans le lot des « trop nombreux » ! Non pas pour les minutes perdues à patienter, lors des ascensions et des descentes, mais il est vrai que dans de tels paysages, le fait d’être parmi la foule, gâche un petit peu le plaisir. Deux solutions, la première, emprunter le parcours le lendemain et manquer tout le folklore qui fait que je suis présent ce jour là ou faire la course seul en tête…
Si vous ne savez pas quoi faire en octobre 2006, un déplacement collectif pourra être envisagé ! D’autant plus que contrairement à cette année, Brian sera majeur, donc autorisé à venir jouer du bâton avec les vieux !!!
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Guillaume
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MessageSujet: Re: Lien femmes nues   Lien femmes nues EmptyMer 26 Oct à 21:58

thumleft
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MessageSujet: Re: Lien femmes nues   Lien femmes nues EmptyMer 26 Oct à 22:34

ça donne envie scratch
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bertrand
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MessageSujet: Re: Lien femmes nues   Lien femmes nues EmptyMer 26 Oct à 23:08

tres bon resume de greg pour cette course extra qui ressemble a embrun ( depart de nuit, parcours durs, bonne ambiance, paysage superbe)
je pense qu'un deplacement "club" s'impose l'annee prochaine.........pour ma part, j'avais dit "plus jamais ca", mais si 5 ou 6 potes veulent decouvrir les magnifiques cevennes, je suis pret a leur servir de guide salut
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Guillaume
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MessageSujet: Re: Lien femmes nues   Lien femmes nues EmptyMer 26 Oct à 23:28

Je suis partant! Laughing
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le Roi arthur
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MessageSujet: Re: Lien femmes nues   Lien femmes nues EmptyJeu 27 Oct à 10:01

loup blanc a écrit:
ça donne envie scratch

félicitations les gars cheers salut
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Greg
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MessageSujet: Re: Lien femmes nues   Lien femmes nues EmptyJeu 27 Oct à 10:10

Donc l'année prochaine au départ :
Gégé
Doc Phil (je le vois bien là dedans moi)
Isa (Dans la même famille que Doc Phil)
Loup Blanc
Séverine
Olivier (l'objectif de l'année)
The Dude
Brian (évidemment)
Bertrand
Guillaume
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Qui encore ?
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bertrand
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MessageSujet: Re: Lien femmes nues   Lien femmes nues EmptyJeu 27 Oct à 11:00

jean charles, bien sur, ca demande moins de temps que le triathlon et les sensations et le plaisir sont presents ; 4 seances par semaine et le tour est joué thumleft
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Guillaume
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MessageSujet: Re: Lien femmes nues   Lien femmes nues EmptyJeu 27 Oct à 18:35

Mon envie de prendre le départ des Templiers remonte aux débuts du magasine ENDURANCE en 1995. Dès les premiers reportages sur cette course, j’ai eu envie d’y participer un jour. Et l’an passé, Bertrand y est allé et en est revenu avec des images plein la tête. Il m’a convaincu de sauter le pas. Le 10 février, j’ai envoyé mon bulletin d’inscription et décidé que cette course était mon objectif de la saison.

Après avoir passé quelques mois à « chambrer » sur le forum mes deux compères Greg et Bertrand, j’ai commencé ma préparation tranquillement début août. Jamais de gros kilométrages hebdomadaires, d’abord le plaisir de courir en nature. Quelques séances au seuil et des sorties longues de 2h30 avec sac à dos et départ à 6h30 du mat’… La routine, quoi !

Départ de Nantes le 22/10 à 8h00. Je prends Greg au péage de Port boulet à 9h30 et on file chez Bertrand où un café nous attend. On sonne à la porte et qui nous ouvre la porte ? Bertrand, hilare avec son tee-shirt de finisher de l’édition précédente des Templiers… Ça commence à chambrer et ça ne s’arrêtera que le lendemain matin à 6h30, heure du départ de la course…

Pendant le trajet vers Nant (près de Millau), Bertrand n’est pas avare de conseils et nous décrit mètre après mètre le parcours de la course. Deux choses à retenir : « les 25ers kilomètres sont super faciles » et « la course ne commence qu’au 45ème kilomètre »… - Ah bon ? T’es sûr ? - Certain !

Par miracle, nous arrivons sains et saufs à Nants. « Par miracle », car les distances de sécurité et Greg, ça fait trois ! Je me suis longtemps cru sur une piste du Dakar, d’ailleurs, j’étais étonné de ne pas voir Gégé au guidon de sa moto (sûrement un problème de batterie ! lol)…

Arrivés à Nants, on va chercher notre dossards, on traîne 5’ au salon des exposants et sur le site de l’arrivée et on file à notre hébergement. Honnêtement, c’est chouette ! On est bien installés, mais je n’en rajoute pas, ce n’est pas la peine, Greg a déjà tout dit…

Dîner dans le réfectoire avec plein d’autres coureurs. Ce vieux roublard de Bertrand repère de suite les futurs cadors de la course. Signes distinctifs : le moustachu avec le short de foot de Platini ou la mère de famille… D’apparence inoffensifs, mais en fait, ce sont eux qui vont nous mettre des sacs dans toutes les bosses demain ! Et ça se confirmera…

Derniers préparatifs des sacs et des fringues et au dodo à 21h30 ! Malheureusement, c’est beaucoup trop tôt pour moi et je ne m’endors pas avant 23h30 pour me réveiller deux heures plus tard ! Pas envie de dormir, mais il faut patienter en silence jusqu’à 4h00 car les autres gusses roupillent encore ! A 4h00, Bertrand se lève en annonçant fièrement « ça va gicler dans les bosses ! »

Petit déj’ léger (Sportdej et compote) et on part à Nant pour rejoindre le départ. La tension monte un peu, d’autant plus que ma poche à eau fuit ! Les copains ont beau me rassurer en me disant que « mais non, ça ne fuit pas, c’est qu’une impression … », j’ai le bas du dos mouillé et je sens des gouttes sur mes ischios… Je remets la poche en place et à 6h30, on s’élance avec nos 2000 copains à l’assaut des Templiers au son de la musique ERA et au milieu des fumigènes rouges ! Génial !

Dès les premiers kilomètres, je me dis que l’organisation a du changer le parcours sans nous avertir car ça monte assez raide… Pourtant, je me souviens que Bertrand nous a dit : « les 25ers kilomètres sont super faciles »… Bah merde alors ! J’ai déjà les mollets en feu ! Et Bertrand qui ne cesse de nous rappeler à l’ordre : « doucement les jeunes, la course n’est pas encore commencée, ça ne commence qu’au 45ème kilomètre… ». A ce moment de la course, l’ambiance est encore détendue, on prend le temps de déconner car on est assez frais pour le faire.

Au 20ème kilomètre, on attaque la montée du St Guiral. A priori « facile » sauf qu’il y a 5 gros blocs à monter (du genre « ascension de l’Everest »!). Ça commence à piquer sévère, mais bien sûr, « la course n’est pas encore commencée, ça ne commence qu’au 45ème kilomètre… » ! Une heure de montée pour arriver la haut, puis on entame la descente tranquillement, sans se stresser.

Surtout : bien penser à se ravitailler ! 2 gorgées toutes les 15’ et un gel Overstim’s toute les heures. J’ai carburé à ce régime toute la journée et ça a super bien fonctionné (pas de fringale, pas mal au bide, pas envie de vomir ni de ch…. !).

Premier ravito au 38ème kilomètre. Je suis déjà un peu entamé. Je remplis ma poche à eau, ma gave de Vache qui rit et il est temps d’entamer la montée de la crête du Sucquet, que Bertrand nous a décrit comme très dure. Tout en précisant bien sûr que « la course n’est pas encore commencée, ça ne commence qu’au 45ème kilomètre… »…

Je choisi de sortir mes bâtons de rando. Ça fait « randonneur » (dixit Brian) mais je sais que ça va décharger mes jambes d’une partie de l’effort. Bertrand prends le train en main et mène la montée. A mi hauteur, Greg le passe puis c’est à mon tour. En haut, Greg a une patate d’enfer, moi c’est moyen (même si je sais qu’en théorie, tout ce qu’on a fait ne compte pas puisque « la course n’est pas encore commencée ! ») et Bertrand a un coup de mou et nous demande de filer. Greg s’en va dans la descente, je temporise car je ne suis pas au mieux et je sais que Bertrand a du métier et qu’il va retrouver la patate… En bas de la descente, après une partie de route, c’est le ravito de Trèves et le fameux « 45ème kilomètre » ! Il y a beaucoup de public qui nous encourage : c’est sympa, ça fait du bien ! Il est temps de faire le bilan : je suis naze et j’ai super mal aux cuisses ! Monter ne me pose pas de problème mais je souffre en descente. Il reste 21 kms : la course commence…

Après m’être ravitaillé (mais pas rempli la poche à eau car il me reste du liquide et que je n’ai pas le courage de le faire…), je ressors mes bâtons pour la montée. Ça va bien. Jusqu’en haut…où je confirme définitivement que je suis cuit. Sur le plateau, Bertrand me prends 50m. Je me dis que ce n’est pas grave, que je vais revenir. Mais j’ai mal aux cuisses et je dois marcher dès que ça descend un peu, sinon, je morfle des quadris. Bertrand s’en va, et à partir de ce moment, je sais que je vais finir seul et que la route sera longue… Je pense à Amélia, qui doit penser à moi (j’ai collé le profil de la course sur le frigo !) et à Capucine qui ne s’inquiète sûrement pas pour moi, et c’est normal : ce n’est pas de son âge !

Cette partie de la course est terrible ! C’est censé être une « liaison » vers la montée du Roc Nantais, mais en fait, c’est très cassant ! Je voudrais courir vite mais je suis cassé : les cuisses ne suivent plus. Mon seul objectif : rallier l’arrivée pour mériter le tee shirt de finisher ! La descente de St Sulplice est un enfer pour moi : elle est très technique, je suis maladroit ; elle est très dure, je suis entamé. Beaucoup de coureurs me doublent dans cette descente digne d’une préparation physique de la Légion Etrangère ! Les passages où il faut s’accrocher à une corde me resteront longtemps en mémoire !

En bas de la descente, c’est le ravito de St Sulplice, le dernier ravito de la course. Je fais le plein et repars pour les 12 ers kilomètres, que Bertrand a parcouru en 2h15 l’an passé. Je cours peu. Je n’en ai plus la force. Je marche vite et parfois, dans un élan d’euphorie, je trottine sur quelques centaines de mètres ! Des groupes entiers me passent. Je sais que je dégringole au classement mais je m’en fous car je n’y peux rien, et surtout, je sais que si je m’accroche, ça va aller au bout !

Arrivé à Cantobres, on attaque la montée du Roc Nantais : c’est une rivière asséchée assez raide. La montée me prends une bonne heure. Les sensations sont bonnes. Je suis à l’aise en montée. Seul les parties descendantes me brisent les cuisses…

En haut, il faut attaquer la descente finale sur Nant. J’ai peur de me choper une crampe et de ne pas m’en relever. Je décide donc de faire une descente très lente, avec mes bâtons qui m’aident à amortir les chocs sur mes cuisses. Je n’en vois pas la fin. Tout le monde jette ses dernières forces dans la bataille, sauf moi : si je cours 50m, je suis sûr d’y laisser mes jambes, alors j’assure ! Cette descente est aussi très technique, et sous le coup de la fatigue, je manque de chuter plusieurs fois !

Depuis le haut de la descente, j’entends, comme prévu, le speaker. C’est motivant !

En arrivant sur le pont situé à 500m de la ligne, les larmes me montent aux yeux. Je me remets à courir pour la fin. Il y a beaucoup de public qui encourage chaque coureur. Je pleure en courant ! Et c’est en « finisher » que je passe sous le portique d’arrivée en 11h33’. Je suis fier de moi. La pression redescends d’un coup et je pleure de plus belle. Un bref coup d’oeuil vers le public (je ne sais pas où sont mes potes d’aventure !) et j’entends « Guillaume » ! C’est Bertrand qui m’attend ! Je suis content de le voir. Il me félicite ! Je lui dis que j’ai beaucoup souffert. Lui me réponds d’aller chercher mon tee shirt ! Puis, on va se jeter quelques cocas sans trop parler… On se repose ! Ça fait du bien !

Ouf ! C’est fait ! Honnêtement, je ne savais pas que ce serait aussi dur. La dernière partie de la course est très éprouvante car je n’ai jamais réussi à courir correctement. J’étais carbonisé des cuisses, et j’en suis sorti éprouvé physiquement et moralement.

Tout est génial dans cette course : la parcours, le public, l’organisation, les ravitos : TOUT !

Je remercie Greg et Bertrand : j’ai passé un super moment en leur compagnie. Savoir depuis le début de la saison qu’ils seraient aussi de la partie m’a motivé pour ma préparation. Et on s’est bien marré, malgré les efforts !

Et je souhaite qu’on se retrouve tous les trois au départ l’an prochain, avec tous nos copains qui voudront tenter l’aventure avec nous !


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Gege
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MessageSujet: Re: Lien femmes nues   Lien femmes nues EmptyJeu 27 Oct à 20:40

Ah que j'aime les récits comme ça!
Oui j'y serais car tout ça c'est tout ce que j'aime et si Brian me conseille bien je serais super affuté.

Il n'y un qu'une vieille qui n'aime pas le long...mais ça viendra.

Bon Brian, t'es prêt?
Ceux qui font du long, tous des pédés, ils pleurent tous à la fin! Donc Brian tu peux venir avec nous.
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trou d'uc
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MessageSujet: Re: Lien femmes nues   Lien femmes nues EmptyJeu 27 Oct à 20:53

qui me parle ?? qui me parle ???
Le bureau s'est fais ch... pour nous trouver une piscine donc j'en profite et tant que je saurais nager je nagerai donc les CAP : nan.
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Antoine
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MessageSujet: Re: Lien femmes nues   Lien femmes nues EmptyJeu 27 Oct à 23:16

Bon, allez, je le fais celui là l'année prochaine

Il faut juste que je me trouve un genou gauche bionique et c'est nickel Wink

Avec mes 1 séances par semaine en cap je vais etre mega affuté Mr. Green
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Greg
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Greg


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MessageSujet: Re: Lien femmes nues   Lien femmes nues EmptyVen 28 Oct à 23:52

Hé ho Bertrand ! Tu ne comptes pas t'en tirer comme ça quand même ?
Où est ton CR ?
On ne veut pas d'excuses à 2 balles, genre, j'ai une famille et un boulot, j'ai pas le temps !!!
Alors ? Il est où ton CR ?
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MessageSujet: Re: Lien femmes nues   Lien femmes nues Empty

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